salopitude

De salope.

salopitude \sa.lɔ.pi.tyd\ féminin

1. Rapport avec le comportement, l’attitude supposée des salopes, en particulier au niveau de la sexualité ; sentiment d’appartenance avec les salopes.
   • Oui je suis une dominante. Une initiée dans ce monde de pouvoir, ce décorum classe, dissimulant luxure et débauche. La porte ouverte à la salopitude. Une note de parfum dans le creux du cou et j’apporte la dernière touche à mon apparence de femme fatale. — (Mersika M., Laisse-moi t’aimer, Éd. Black ink, 2018)
   • -Je crois que j’ai rarement connu plus salope. -Je ne conteste pas sa salopitude, simplement le peu de naturel qu’elle y met ! On dirait une actrice !! Je me permets de préciser. - T’as pratiqué Monique ? Lance Louis-Ferdinand, estomaqué. — (Jean Sébastien Plaut, l'éternité est à nous, Éd. Lulu)
   • La salopitude, était-ce un état inné ou acquis ? Était-ce un domaine proprement féminin ? Y avait-il des salopes mâles ? Ce débat-là fut étouffé dans l’œuf. — Un homme peut aborder le sexe de façon trop légère, affirma l’un des garçons. — (Harlan Coben, Insomnies en noir, Éd. Place des éditeurs, 2013)
   • J’ai toujours assumé ma salopitude. Je me rends bien compte que je ne suis pas logique. Quand j’ai pété les plombs avec l’autre salope, moi aussi je l’ai traitée de salope. Et c’était une insulte. Pas un compliment. C’est pas logique, mais je n’ai jamais dit que je l’étais. — (Jean-louis Milesi, Les bottes de Clint Eastwood, Éd. Passage, 2017)