saperlipopette \sa.pɛʁ.li.pɔ.pɛt\
Jamais !… saperlipopette de saperlipopette !… Je suis très bon, c’est connu… mais à la fin des fins… des fins !— (Peau d’Âne, tableau 1, scène 3, féerie en quatre actes de MM. Vanderburch, Laurencin & Clairville, créée au Théâtre de la Gaîté, le 14 août 1863)
— Saperlipopette !. - c’était son juron favori. - Saperlipopette ! s’exclama le capitaine, l’œil appliqué au trou, mais oui, elle est jolie !…— (Henry de Kock, Histoire des courtisanes célèbres, chap. 26 : La Fillon, Paris : chez V. Bunel & chez F. Vernet, 1869, page 639)
Saperlipopette, il vient un vent par cette fenêtre !— (Georges Courteline, Le commissaire est bon enfant, 1899)
Ah ! saperlipopette, Monsieur, vous me la baillez belle ! Vous dites qu’on ne croit plus à rien ! Mais jamais, à aucune époque, on n’a cru à tant de billevesées, de bourdes, de mensonges, de sottises, d’absurdités qu’aujourd’hui.— (John Ruskin, Notes du chapitre I de La Bible d’Amiens, traduction par Marcel Proust, Mercure de France, 1904, page 142)
Mais Mme de Crécy, voilà une petite femme qui a l’air intelligente, ah ! saperlipopette, on voit tout de suite qu’elle a l’œil américain, celle-là !— (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 98)
— Saperlipopette ! Saperlipopette !— (Jacques Isorni, Un Diplôme en Bavière, Éditions Flammarion, 1970, page 49)
Le juron de Rimbaud était venu spontanément à mes lèvres. Puis, les autres se succédèrent.
— Saperlipotte de saperlipopette !
→ voir sacrebleu#Synonymes