Singulier | Pluriel |
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scalabilité | scalabilités |
\ska.la.bi.li.te\ |
scalabilité \ska.la.bi.li.te\ féminin
La volonté de monter des projets à grande échelle ne se limite pas à la science. Le progrès lui-même a souvent été défini par la capacité de projets à s’étendre sans que le cadre de leurs hypothèses ne change. Cette qualité est la « scalabilité ». Le terme prête un peu à confusion, parce qu’il pourrait être interprété, comme tout ce qui est « apte à être discuté en termes d’échelle ». Or, cette aptitude touche tant les projets qui génèrent une échelle que ceux qui n’en génèrent pas (scalables et non scalables). Quand Fernand Braudel a introduit le concept de « longue durée » en histoire ou que Niels Bohr a caractérisé l’atome quantique, ce n’étaient pas des projets impliquant la scalabilité. En revanche, cela ne les a pas empêchés, l’un comme l’autre, de révolutionner la manière de penser la question d’échelle.— (Anna Lowenhaupt Tsing, Le Champignon de la fin du monde, traduit de l’anglais par Philippe Pignarre, La Découverte, 2017, page 78)
Cette scalabilité temporelle est liée à la possibilité de décoder la séquence à différentes cadences.— (Béatrice Pesquet-Popescu, Ondelettes et applications)
Reprenant les données de l’auteur avec le modèle d’analyse hiérarchique proposé par J. Maître, on peut calculer un coefficient de « scalabilité » pour chaque indice de l’échelle.— (Sociologie et sociétés, 1971)