Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
schizoïde | schizoïdes |
\ski.zɔ.id\ |
schizoïde \ski.zɔ.id\ masculin et féminin identiques
L’attention du penseur ou de l’écrivain schizoïde est toute concentrée sur l’expression, souci égocentriste s’il ne compose pas avec le souci de communication la pensée schizoïde garde une certaine impuissance. Stéréotypie des intentions et des thèmes, minceur de l’œuvre.— (Emmanuel Mounier, Traité du caractère, 1946, page 647)
Ainsi, l’on pourrait vous définir comme un leptosome à tendance dysplastique, cérébrotonique et schizoïde… avec plein d’autres petits détails que je ne saurais définir, mais que je perçois parfaitement bien.— (Alain Demouzon, Mes crimes imparfaits, 1978)
Toute augmentation de l’activité réflexive, stimule, par nature, les tendances schizoïdes. La réflexion est un isolement.— (Emmanuel Todd, Le Fou et le Prolétaire, 1979, réédition revue et augmentée, Paris : Le Livre de Poche, 1980, page 56)
Dutton et Kerry (1999) mentionnent que les uxoricides présentent plus souvent un trouble de la personnalité schizoïde, évitante, dépendante, passive-agressive et moins souvent un trouble de la personnalité antisociale comparativement aux hommes qui ont fait de la violence conjugale.— (Julie Lefebvre, Uxoricide et violence conjugale : comparaison de deux groupes d'hommes à partir de variables situationnelles et psychologiques, thèse de doctorat, Université du Québec à Trois-Rivières, octobre 2006, page 3)
Il commença à se plaindre d’endurer une compagne pareille, folle, schizoïde, aigrie, jalouse de sa réussite, de ses réussites.— (Éric-Emmanuel Schmitt, Un amour à l’Élysée, nouvelle du recueil Concerto à la mémoire d’un ange, 2010, page 154)
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Masculin et féminin |
schizoïde | schizoïdes |
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schizoïde \ski.zɔ.id\ masculin et féminin identiques
On en revient toujours à la distinction fondamentale : les syntones et les schizoïdes : ceux qui acceptent la vie, et ceux qui la refusent.— (Roger Martin du Gard, Les Thibault, septième partie, L’Été 1914, Éditions de la Nouvelle revue française, 1936, page 301)
Le schizoïde dont l’humeur est de plus en plus froide et distante se désintéresse du monde extérieur pour se réfugier dans une vie imaginaire faite de rêveries autistiques, éloignées du réel. La limite entre ce type prémorbide et la schizophrénie se trouve franchie dès que les troubles deviennent suffisamment intenses pour être incompatibles avec la vie sociale.— (Jean Delay, Études de psychologie médicale, Presses universitaires de France, Paris, 1953, page 147)