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(XXIe siècle) De l’anglais scroll (« dérouler, faire défiler »)[1], attesté dans le sens moderne depuis 1981[2], du nom commun scroll (« rouleau, parchemin, registre »), attesté depuis environ 1400, qui est une altération – influencée par rolle (« rouleau »)[2] – de scrowe[1] (attesté vers 1200), de l’anglo-normand escrowe[1][3], de l’ancien français escroe (« lambeau, rouleau de parchemin, registre »)[4] – ayant aussi donné le français écrou (acte d’incarcération, comme dans « mettre à l’écrou »[1]) –, du bas vieux-francique *skrôda[4][5] ou d’une autre source germanique similaire, du proto-germanique *skrauth-[2].
La latence est réduite au maximum. Elle est toujours présente lorsque l’on scrolle du contenu ou quand on bouge une fenêtre, mais c’est sans commune mesure avec ce qu’on peut subir avec Duet Display.— (Mickaël Bazoge, Test du Luna Display : quand l’iPad devient un Mac tactile, MacGeneration, 27 octobre 2018 → lire en ligne)
Il y a autre chose dont je voulais vous parler, ajoute soudain la fine mouche tout en scrollant sur sa tablette.— (Sylvain Audet-Găinar, Charivari à Bucarest, éditions Robert Laffont, Montréal, 2024, page 266)
« Ne pas scroller sur son smartphone au moment du coucher, sa lumière perturbe la sécrétion de mélatonine, donc l’endormissement », poursuit Maxime Elbaz.— (journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 29 mars 2024, page 7)
↑ a et bFrédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (escroe)