se brûler la cervelle

Composé de se brûler et de cervelle.

se brûler la cervelle \sə bʁy.le la sɛʁ.vɛl\ pronominal (se conjugue → voir la conjugaison de se brûler)

1. Se suicider d’un coup de feu dans la tête.
   • Un de nos maréchaux-des-logis s’est brûlé la cervelle lundi dernier, pour avoir été mis à la salle de police. — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
   • Si je n’étais pas là, si je n’avais pas avec moi Mathurine, le baron aurait dépensé le double ; et, comme il n’a presque plus rien, il se serait déjà peut-être brûlé la cervelle. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
   • Beaurepaire, le commandant de la garnison, refusa de signer la capitulation et se brûla la cervelle. — (Alfred Barbou, Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
   • Quand elle lève les bras et se penche pour commencer une pirouette, accusant ainsi tout le dessin du corsage, et que l’inclination du corps fait saillir la hanche de cette délicieuse femme, il paraît que c’est un tableau à se brûler la cervelle. — (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
   • La fidélité au parti est si profonde que les étudiants et les officiers exclus se brûlent la cervelle. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)

• → voir se suicider