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Peinturer est le mot courant utilisé en français québécois pour désigner l’action de peindre, par exemple un mur.
Par allusion à une personne qui peindrait une pièce entière (y compris le plancher) et qui termine par un coin sans avoir prévu un moyen de sortir. Comparer l'anglais paint oneself into a corner. Référence nécessaire
(Familier)(Québec) Se mettre soi-même dans une position intenable où l’on est coincé (par exemple par une déclaration ou un engagement irréfléchis).
c’est l'équivalent de l’engagement de Jacques Parizeau de tenir un référendum un an après le retour au pouvoir du PQ en 1994, une façon de se peinturer encore davantage dans le coin.— (Le Devoir, 24 mars 2003)
Depuis lundi, on est justifié de se demander ce que la France veut vraiment. Pourquoi fallait-il annoncer l’utilisation d’un veto « quoi qu’il arrive »? L’art de la diplomatie ne consiste-t-il pas, justement, à ne pas se « peinturer » dans le coin?— (Le Devoir, 14 mars 2003)
Un interrogatoire serré qui a finalement poussé l’ex-ministre des Travaux publics à se peinturer dans le coin et à avouer qu’il avait « accordé » des contrats de commandites et non pas seulement fait des « suggestions ».— (Le Devoir, 3 février 2005)
Avec sa candeur habituelle, Jean Chrétien avait expliqué quoi faire quand on a eu la maladresse de « se peinturer dans le coin » : il suffit de marcher sur la peinture. Il fallait que la nécessité soit grande pour que Stephen Harper, qui s’est toujours piqué d’avoir plus de principes que les libéraux, renonce à n’admettre que des élus dans son cabinet. Si besoin était, le nouveau premier ministre vient de démontrer encore une fois qu’il est d’abord un homme pragmatique.— (Le Devoir, 7 février 2006)
« Le Parti vert du Québec a l’intention de ratisser beaucoup plus large. On ne va pas se peinturer dans un coin avec un petit parti de gauche.» — (Le Devoir, 23-24 septembre 2006)
Vous vous êtes «peinturé dans un coin», comme on dit chez nous.— (Danièle Lorain, 15 novembre? Mon œil..., journaldequebec.com, 13 octobre 2021)
Depuis la fin de la semaine dernière, les libéraux essaient de « peinturer » Stephen Harper dans le coin droit, tablant notamment sur les récentes déclarations de la députée conservatrice Cheryl Gallant, qui comparait l’avortement à la décapitation en direct d’un Américain par des terroristes. — (Le Devoir, 9 juin 2004)
« Éric devra être l’agresseur et il essayera de peinturer Beyer dans les coins. » — (Le Devoir, 5-6 avril 2003)