Singulier et pluriel |
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seppuku \se.pu.ku\ |
seppuku \se.pu.ku\ masculin
L’hôtel du Mont Rose est donc rose, grande bâtisse trapue au cœur de Zermatt, dont les chambres nobles ont un balcon qui s’ouvre théâtralement sur la haute pyramide tourmentée du Cervin, roide jet de pierre qui semble vouloir éventrer le ciel, mais dévie de sa ligne et se tord en son dernier tiers, comme si, à l’instar du seppuku japonais dans sa phase ultime, il lui fallait aussi le déchirer d’une griffure terminale.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre XII)
Il considéra un instant son couteau à viande, comme s’il envisageait d’improviser un seppuku, puis se décida à entamer son entrecôte.— (Michel Houellebecq, La carte et le territoire, 2010, J’ai lu, page 177)
Le “seppuku” spectaculaire de l’artiste plasticien narcissique Pierre Molinier lui avait toujours semblé un monument d’histrionisme théâtral.— (Patrice Delbourg, Faire Charlemagne, Le Cherche midi, Paris, 2016)
→ voir hara-kiri