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Étymologie
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Locution nominale
serment d’ivrogne \sɛʁ.mɑ̃ di.vʁɔɲ\ masculin
- (Familier) Promesse sur laquelle l'on ne peut guère compter.
- Tout à coup Lantara se dressa sur lui-même, et élevant sa main à quelques pouces au-dessus de la huppe, il s'écria avec solennité : Divine ! le cabaret est cause que tu n'es plus! Je jure, sur ton cadavre, que jamais je ne remettrai les pieds au Point-du-Jour, ni ailleurs!
Lantara tint sa parole huit jours, mais les serments d’ivrogne sont comme. les serments d’amour, ils s'oublient facilement, et puis les morts vont bien vite: en conséquence, après avoir fait empailler Divine, il revint de plus belle au Point-du-Jour. — (L.-P. Daleng, « Un mariage de Paris », en feuilleton dans Le Pays : Journal de l'Empire, no 125 (6e année) du vendredi 5 mai 1854, page 4)
La chose arriva vite à sa fin, et cela pour deux raisons : la première, parce que Raoul, tout à fait déplumé, avait à remettre son vestiaire sur pied; la seconde, parce que, n'ayant fait à propos du jeu que des serments d’ivrogne, il s'était encore fait rincer, suivant son habitude.
— (Philibert Audebrand, La clé d'argent, Paris : chez Calman-Lévy, 1890, page 74)
Oui ! je sais ! j’avais juré qu’on ne m’y reprendrait plus ! Mais, vous savez, les serments d’ivrognes…
— (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 231)
Reste à savoir si le proverbe n'a pas raison : qui a bu boira...
Et qui sait si ces fumeurs espagnols n'ont pas fait simplement un serment... d’ivrogne !
— (« Fumées », écho dans Être belle, no 307 (32e année) de février 1937, page 10)
« . Mais j'en ai fini avec la littérature et je jure de ne jamais y revenir » (!!). Serment d’ivrogne évidemment. Toujours est-il que « Bungo », trop plein d'allusions personnelles, ne sera pas édité afin de ménager la susceptibilité de Mme Solska... et d'autres.
— (Alain van Crugten, S. I. Witkiewicz aux sources d'un théâtre nouveau, Éditions l’Âge d’Homme, 1971, page 21)
Traductions