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Qui est sans compagnie ; qui n’est pas avec d’autres.
Elle se chargea de tout, prit le billet, fit enregistrer les bagages, installa la voyageuse dans un compartiment de dames seules.— (Émile Zola, Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893, chapitre XI)
— Il reconnaît que les âmes sont impénétrables aux âmes, et il en souffre. Il se sent seul quand il pense, seul quand il écrit. Quoi qu’on fasse, on est toujours seul au monde. C’est ce qu’il veut dire. Il a raison. On s’explique toujours, on ne se comprend jamais.— (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 87)
Il se disait qu’il était seul au monde, affreusement seul, misérable. Cette idée l’affligeait.— (Francis Carco, Brumes, Éditions Albin Michel, Paris, 1935, page 58)
Elle ne voulait pas être seule. Elle sentait déjà l’horreur de sa solitude, l’insomnie prolongée, le tête-à-tête décevant avec Dieu.— (Albert Camus, L’Envers et l’Endroit, Gallimard, 1958, page 41)
De don Quichotte ferraillant seul contre les moulins à vent de la GroKo, Kevin Kühnert est devenu un pionnier. Et pourquoi pas, demain, l’alternative.— (Thomas Schnee, Kevin contre la GroKo, dans Marianne, no 1092 du 16 au 22 février 2018, page 44)
Être seul au monde, être seul sur la Terre, n’avoir pas de famille, n’être uni à personne par les liens de l’affection, de l’amitié, vivre dans l’isolement.
Voix seule, Voix qui n’est pas mêlée à d’autres, qui chante pendant que les autres se taisent.
À l’exclusion de tout autre ; unique. — Note : Dans cette acception, il se place généralement avant le nom, tandis qu’il se met ordinairement après dans le premier sens : Un seul homme, un homme unique. Un homme seul, un homme qui se trouve sans compagnie. Il est à noter qu’en emploi adverbial, le mot continue de s’accorder.[1]
Les rez-de-chaussée étaient seuls accessibles, car le feu avait détruit tous les escaliers qui conduisaient aux étages supérieurs.— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 122)
Il y a de belles salles de bains, de spacieux cabinets de toilette, une salle de gymnastique et trois seules chambres à coucher.— (Pierre de Coulevain, Au cœur de la vie, “Paris” ; Calmann-Lévy éditeurs, Paris, 1908, p. 363)
Ainsi, seuls, en médecine d’urgence, les masques permettent une administration d’oxygène efficace : .— (Pierre Carli, Urgences médico-chirurgicales de l’adulte, Wolters Kluwer France, 2004, p. 1 460)
Seules la testostérone et la dihydrotestostérone sont des androgènes actifs qui se lient spécifiquement aux récepteurs des androgènes.— (Loïc Guillevin, Sémiologie médicale, 2e édition, Lavoisier, 2011, page 343)
, M. B. sortit de sa tente coiffé d’un superbe bicorne à plumes blanches. Il y avait là, paraît-il, une infraction flagrante au protocole, qui réserve cet ornement aux seuls chefs de mission.— (Frédéric Weisgerber, Au seuil du Maroc Moderne, Institut des Hautes Études Marocaines, Rabat : Les éditions de la porte, 1947, page 269)
L’État a choisi le dossier Cofiroute et son tunnel de dix kilomètres à deux niveaux de circulation superposés réservé aux seuls véhicules légers : les poids lourds n’emprunteront pas l'ouvrage, ils auront le leur.— (Denis Lemarié, Chroniques de Versailles : Janvier à juillet 2005, Éditions Publibook, 2005, page 181)
À comparer avec le gallois sawdl, le cornique seudhel, l’irlandais sáil et le gaélique d’Écosse sàil (sens identique).
Du moyen breton seuzl[1], du vieux breton sodol[2] « talon », issu d’un celtique *stātlā « base, piédestal, ce sur quoi on se tient »[3], qui remonte à l’indo-européen *stéh₂tleh₂, dérivé du radical *steh₂- « être debout, se tenir debout »[4].
À rapprocher du cornique seul « tant, tellement ; quiconque » et du gallois sawl « combien, plusieurs ».
Du vieux breton sol « autant, tout ce que »[5], issu d’une base celtique *stāl-, croisement d’un type *sā-li- et d’un type *tā-li- (équivalent du latin tālis « tel »), tous deux construits respectivement sur les thèmes démonstratifs c’est-à-dire *so et *to- que montre, entre autres, la déclinaison de l’article grec[3]. Voir aussi an.
Hirocʼh eo ar biz-troad kentañ eget an eil ha gwelet e vez daou dorzhell a-rez ar seul troad.— (PLB, Touseged-bual Aostralia in Ya !, no 473, 4 juillet 2014, page 4)
Le premier orteil est plus long que le second et on voit deux tubercules au niveau du talon.
Le capitaine, de colère, tapait sur le sol avec le talon de sa chaussure, se lamentait et jurait...
Da harpañ Eliza, a gave diaes, gant he seulioù uhel hag he solioù ler a netra, kerzhout war an hent meinek, en doa kroget en he brecʼh.— (Roparz Hemon, Ar cʼhoar henañ, in Arvor, no 90, 27 septembre 1942, page 4)
Pour aider Eliza, qui trouvait difficile, avec ses talons hauts et ses semelles de cuir de rien du tout, de marcher sur le chemin pierreux, il lui avait pris le bras.
Mot employé avec répétition devant un adjectif au comparatif dans une phrase du type « plus … plus ». Il ne se traduit pas en français.
E gamaraded a cʼhoarzhe goap dezhañ ; mes seul vui ma cʼhoarzhed dezhañ, seul bennokocʼh a se n’oa ken.— (Lan Inizan, Emgann Kergidu2, Éditions Al Liamm, 1977, page 26)
Ses camarades se moquaient de lui ; mais plus ils se moquaient de lui, plus il s’entêtait.
Seul dostocʼh eus Goulimine ha seul rouesocʼh ar cʼhirri.— (YK, E Goulimine, e foar an dremedaled in Ya !, no 580, 16 juillet 2016, page 5)
Plus on est proche de Goulimine et plus les voitures sont rares.