sexualité vanille \sek.sɥa.li.te va.nij\ féminin singulier
Il dit avoir vécu une très longue période sans pratiquer le BDSM, exerçant une sexualité vanille peu satisfaisante.— (Julie-Anne de Sée, Vera Mar, Paysages de la soumission masculine, Éd. Ex Æquo, 2021)
Rassurez-vous néanmoins. Camille Aumon Carnel rappelle en catimini que les sexualité vanille, pratiquée par des personnes attachées aux valeurs sûres, existe encore.— (Nuit blanche no 175, été 2024, page 25.)
Tout est dit ? Non, bien sûr que non. Car la sexualité elle-même comporte des pratiques blanches : on parle alors de sexualité « vanille ». Ce vocable, apparu dans les années 1960 mais popularisé dans le jargon sexuel depuis une vingtaine d’années, décrit les rapports conventionnels, conjugaux, consentis, sans fantaisie.— (Le Monde, 4 juillet 2020 → lire en ligne)
La vanille érotique serait au sexe ce que la vanille alimentaire est à la gastronomie : un parfum sans intérêt, mais largement apprécié par les personnes dénuées de bon goût et/ou d’imagination (snobisme, bonjour). Le mot comporte donc souvent une connotation méprisante – sauf chez ses défenseurs et défenseuses (dont votre humble servitrice dominicale fait partie).
→ voir sexe, sexualité et vanille