Singulier | Pluriel |
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sidérodromophobie | sidérodromophobies |
\si.de.ʁo.dʁo.mo.fo.bi\ |
sidérodromophobie \si.de.ʁo.dʁo.mo.fo.bi\ féminin
Ce sont des cas que l'auteur interprète en appelant à son aide l'existence d'un état nerveux particulier, la sidérodromophobie, qui s'empare volontiers des employés de la traction qui ont éprouvé un accident , pourvu qu'ils offrent déjà quelque prédisposition de ce genre.— (Commentaire sur « Ueber die Folgen der Verletzungen auf Eisenbahnen, insbesondere der Verletzungen des Rueckenmarks. Mit Hinblick auf das Haftpflichtgesetz dargestellt (Des suites de blessures reçues en chemin de fer, et plus spécialement des blessures de la moëlle épinière envisagées dans leurs rapports avec législation sur la responsabilité incombant aux compagnies), par Johannes RIGLER, (D'après le compte rendu de Berlin. klin. Wochens., no 18, p. 259 5 mai 1879) » , dans la Revue des sciences médicales en France et à ̀l'étranger, tome 15 (8e année), Paris : chez G. Masson, 1880, p. 251)
Une phobie traumatique assez commune est la sidérodromophobie ; les personnes qui en sont atteintes ne peuvent entendre le sifflet d'une locomotive ou voir rouler un train sans éprouver une crise d'angoisse qui peut aller jusqu'à la perte de connaissance.— (René Sand, La simulation et l'interprétation des accidents du travail, Éditions Maloine, 1907, p. 387)