sleeping-car \sli.piŋ kaʁ\ masculin
Le train est reparti à quatre heures du matin. Notre wagon est toujours transformé en sleeping-car. J’envie le sommeil de mes compagnons, .— (Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VIII, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892)
Ce même jour, le train du soir amenait de Milan les Anthime ; comme ils voyageaient en troisième, ils ne virent qu’à l’arrivée la comtesse de Baraglioul et sa fille aînée qu’amenait de Paris le sleeping-car du même train.— (André Gide, Les Caves du Vatican, 1914)
Pourquoi, dans les gares, les pauvres vont s’entasser docilement dans leurs wagons de troisième classe, quand rien ne les empêcherait de se vautrer dans les sleeping-cars ?— (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, pages 87-88)
Je me méfierais de ces belles Anglaises voyageuses, de ces oiseaux de sleeping-cars qui traînent leur spleen entre un pékinois et un amant de poche toujours sous pression…— (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 103)