Singulier | Pluriel |
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société de contrôle | sociétés de contrôle |
\Prononciation ?\ |
société de contrôle \Prononciation ?\ féminin
C’est précisément cela que nous dit Deleuze (1972), lorsqu’il affirme que la contemporanéité serait caractérisée par la société de contrôle, et non plus par le pouvoir disciplinaire, étant donné que ce sont les sujets eux-mêmes qui se contrôleraient aujourd’hui et se soumettraient avec insistance à la vigilance, n’ayant plus besoin de l’intermédiaire des surveillants.— (Birman, Joel. « Je suis vu, donc je suis : la visibilité en question », Nicole Aubert éd., Les tyrannies de la visibilité. Être visible pour exister ?Érès, 2011, pp. 39-52.)
Mais ces sociétés de contrôle ont conservé de la discipline la possibilité de voir sans être vue et l’ont érigée en modèle.— (Pasquet, Guy-Noël. « Un monde obscène ? », Le Sociographe, vol. 69, no. 1, 2020, pp. 21-32.)
L’ouverture collaborative de l’économie du partage depuis le début de ce siècle se conjugue avec, pour reprendre le terme employé par le philosophe Gilles Deleuze, une « société de contrôle » qui se déploie dans la sphère privée des comportements des individus.— (Benjamin Benoit, Agnès Mazars-Chapelon, Fabienne Villeseque-Dubus, Gérald Naro, Féroce transparence et doux enfermement : comment les plates-formes collaboratives vous contrôlent, The conversation, 8 septembre 2024)