Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
soiriste | soiristes |
\swa.ʁist\ |
soiriste \swa.ʁist\ masculin et féminin identiques
Le soiriste est, à l’origine, le journaliste chargé de rendre compte des "premières" représentations, s’intéressant davantage à la soirée dans son ensemble (personnalités présentes dans la salle, réception de la pièce et réactions du public, etc.) qu’à l’examen critique de la pièce représentée.— (Christian Delporte, Médias et villes (XVIIIe-XXe siècle), Presses universitaires François-Rabelais, 1999)
Beaucoup plus tard, dans les années 1920, on en entend encore l’écho dans la chronique théâtrale, lorsque le soiriste Maurice Brillant félicite l’actrice Colonna Romano d’avoir interprété la Circé d’Alfred Poizat vêtue d’une "longue draperie métallique ".— (Alain Montandon, Mythes de la décadence, Presses universitaires Blaise Pascal, 2001)
Obligé de se cantonner dans l’observation périphérique, alors que l’exercice noble de l’évaluation magistrale du texte et des acteurs est réservé au critique en poste, le soiriste est ainsi, comme son pseudonyme l’indique parfois, un critique pour rire.— (Mariane Bury, Hélène Laplace-Claverie, Le miel et le fiel: la critique théâtrale en France au XIXe siècle, Presses Paris Sorbonne, 2008)