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solution finale \so.ly.sjɔ̃ fi.nal\ |
solution finale \so.ly.sjɔ̃ fi.nal\ féminin
Le protocole de la conférence de Wannsee du 20 janvier 1942, rassemblement de bureaucrates nazis qui codifièrent, pour l’étendre à l’Europe entière, la Solution finale déjà en cours d’accomplissement à l’Est, stipulait clairement : « Vom Westen nach Osten durchkämmen », « Peigner d’ouest en est ».— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre II)
Sans rien savoir alors des déportations à venir et évidemment de la Solution finale, mais averti sûrement des arrestations de Juifs étrangers, qui commencèrent dans le Sud dès la promulgation des lois d’octobre, et des rafles massives de mai, août et décembre 1941 en zone occupée, il était animé des plus noirs pressentiments.— (Claude Lanzmann, Le Lièvre de Patagonie, Gallimard, 2009, chapitre 4)
Quinze hauts responsables du Troisième Reich, réunis à Berlin lors de la conférence de Wannsee, décident de déporter et d’exterminer systématiquement les juifs européens, selon les volontés de Hitler.— (« C’est arrivé… un 20 janvier », “Les nazis adoptent la solution finale (1942)”, CNews, no 2573, 20 janvier 2021, page 4)
Au cœur de ce drame germe la tentation de l’Endlösung, de la « solution finale », au début faible encore et indéterminée, mais avec les années de plus en plus claire et impérieuse.— (Ryszard Kapuściński, Ébène. Aventures africaines, 1998 ; traduit du polonais par Véronique Patte, 2000, page 197)