sombré

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sombré \sɔ̃.bʁe\

1. (Marine) Qualifie un navire qui a sombré.
   • Un bateau sombré dont les mâts seuls paraissaient encore, formant des remous d’écume dans le fil du courant, disait que, si les burgraves n’étaient plus à redouter, le fleuve l’était encore. — (Théophile Gautier, Ce qu’on peut voir en six jours, 1858, réédition Nicolas Chadun, page 104)
2. (Musique, Théâtre) Qualifie une voix couverte, amortie, qui a été sombrée.
   • La voix précautionneuse et sombrée de Belsenza, comme on baisse les lumières, avait brouillé pour moi l’éclat de la fête. — (Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, José Corti, 1951)
   • Béatrice était simple, attentive à son plaisir mais inquiète du mien, m’en parlant avec ce rire un peu sombré qui la rendait si fraternelle. — (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 74)

sombré \sɔ̃.bʁe\

1. Participe passé masculin singulier du verbe sombrer.
   • Maintenant, il ne distinguait plus rien de la chambre, noyée de nuit, où tout avait sombré, le poêle, les meubles, les murs ; et il fallait qu’il se tournât, pour retrouver les deux carrés pâles des fenêtres, immobiles, d’une légèreté de rêve. — (Émile Zola, La Bête humaine, chapitre VIII)

• La prononciation \sɔ̃.bʁe\ rime avec les mots qui finissent en \ʁe\.
• France (Vosges) : écouter « sombré  »

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sombré \Prononciation ?\

1. Chapeau.

• sombre