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Étymologie
- Du latin somphus « Courge sauvage. Courge marine »[1] qui serait attesté chez Pline[2]. Décrit en français en 1836[3] et attesté en 1898 chez Jean Richepin (voir citation plus bas).
Nom commun
somphe \sɔ̃f\ féminin
- (Rare) Sorte de courge sauvage, ou courge marine.
On a cru longtemps que triomphe n’avait pas de rime, mais Jean Richepin, dans La Martyre, fait dire à un maître coq :
Artolaganus triple, à la pulpe de somphe
Surnommé le gâteau qui flambe ! … Mon triomphe !
Piqué au jeu, M. Philippe Berthelot écrivit l’amusant sonnet où somphe a trouvé cinq rimes différentes : Alexandre à Persepolis
— (Les Annales politiques et littéraires, volume 94, Adolphe Brisson, 1930)
L’aspic, dissimulé sous la rose et le romphe,
Est l’instrument voulu pour son fatal dessein.
Achevant un gâteau fait des pulpes du somphe,
L’œil tranquille, pressant la bête sur son sein,
Elle semble bénir le reptile assassin
Et meurt sereinement dans l’orgueil du triomphe.
— (Hugues Delorme, Les Annales politiques et littéraires, volume 81, page 167, Adolphe Brisson, 1923)
Traductions
Anagrammes
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Voir aussi
Références
- ↑ Jean Boudot, Dictionarium universale Latino-Gallicum, page 985, 1731, voir ici
- ↑ Mercure de France, volume 40 , page 809, « avril 1886 », 1967 . « Ajoutons que notre collaborateur et ami Jean Richepin nous envoie l’état-civil du mot « somphe » dont il s’est servi dans un de ses drames : le mot se trouve dans Pline, Histoire naturelle, livre IX, chapitre III ».
- ↑ Supplément au Dictionnaire de l’Académie française, François Raymond, 6e édition, 1836