Singulier | Pluriel |
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sororie | sorories |
\sɔ.ʁɔ.ʁi\ |
sororie \sɔ.ʁɔ.ʁi\ féminin
Dans la sororie Martin, on utilisait couramment les surnoms affectueux (Lolo, Poupée, Bébé), emphatiques (le Diamant, la Perle, la petite Reine, l’Ange…) ou romanesques (l’Orpheline de la Bérésina, Mr Toto, Mlle Lili).— (Jacques Maître, « Une sainte et ses sœurs au début de la IIIe République : Thérèse de Lisieux, petite dernière dans la « sororie » des Martin », dans Sociétés et cultures enfantines, actes du colloque, 6 au 8 novembre 1997, édit. par Saadi- Mokrane, Université Charles de Gaulle-Lille 3, 2000, p. 276)
Enfin, on retrouve également chez les Bemba, comme chez les Makhuwa, une circulation des récoltes et de la nourriture qui a pour cadre la sororie : .— (Jean-Luc Paul, Anthropologie historique des Hautes Terres de Tanzanie orientale : Stratégies de peuplement et reproduction sociale chez les Luguru matrilinéaires, Éditions Karthala, 2003, page 293)
La femme appartient toujours à un groupe de cuisine constitué de ses parentes matrilinéaires qui exercent des pressions sur elle en faveur du groupe matrilinéaire, de la sororie.
Face aux chroniques ou aux généalogies dans lesquelles le locuteur médiéval énonce les membres d’une fratrie ou d’une sororie, l’historien doit être attentif à l’ordre dans lequel sont cités les enfants, cet ordre révélant une hiérarchie.— (Didier Lett, « Masculinités et féminités des enfants dans les fratries et les sorories à la fin du Moyen Âge », dans Mélanges de l’École française de Rome - Italie et Méditerranée modernes et contemporaines, no 123-2, 2011, pp. 315-329)
Ces sorories abondantes ont donc la caractéristique de s'inscrire dans une double expansion verticale et horizontale de la profession de sage-femme, et d’être plus généralement les seules, sur l’ensemble des sorories repérées dans les deux corpus, nées d’une sage-femme, à l’exception de Marthe et Lucie Baret, admises à Lyon en 1891 et 1893 (père pharmacien).— (Nathalie Sage-Pranchère, L’école des sages-femmes: Naissance d’un corps professionnel, 1786-1917, Presses universitaires François Rabelais, 2017, page 231)
sororie \Prononciation ?\
sororie \Prononciation ?\ masculin