Invariable |
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souffre-douleurs \sufʁ.du.lœʁ\ |
souffre-douleurs \sufʁ.du.lœʁ\ masculin et féminin identiques
Donc, parmi les dix-huit convives, il se rencontrait, comme dans les collèges, comme dans le monde, une pauvre créature rebutée, un souffre-douleurs sur qui pleuvaient les plaisanteries.— (Honoré de Balzac, Le père Goriot, Bruxelles : chez Ad. Wahlen, 1835, p. 23)
Il était fort petit, et quand il vint au monde, il n'était guère plus gros que le pouce, ce qui fit que l'on l'appela le petit Poucet. Ce pauvre enfant était le souffre-douleurs de la maison, et on lui donnait toujours le tort.— (Louis Marin, Politiques de la représentation, Éditions Kimé, 2005, p. 165)
Singulier | Pluriel |
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souffre-douleur | souffre-douleurs |
\sufʁ.du.lœʁ\ |
souffre-douleurs \sufʁ.du.lœʁ\ masculin et féminin identiques (orthographe rectifiée de 1990)
Les victimes deviennent les souffre-douleurs de leur bourreau. Pour eux, cela est un jeu dont les gestes et les paroles deviennent plus dures pour ceux qui subissent régulièrement le harcèlement...— (Sonia Blanc, La vie sans nuage, Éditions Publibook, 2019, p. 84)
Ils ajoutent à la peine de leurs camarades plus faibles et la lâcheté générale les encourage à en faire des souffre-douleurs.— (Christian Gury, L'honneur flétri d'un évêque homosexuel en 1937, Éditions Kimé, 2000, p. 42)