soukka

De l’hébreu סוכה (« cabane », « hutte »).

soukka \su.ka\ féminin

1. (Judaïsme) Cabane qui sert de lieu de résidence temporaire et qui est construite spécifiquement pour la fête juive de Soukkot (la fête des cabanes).
   • Dans le calendrier des fêtes juives, au début de l’automne, après les moissons, sept jours durant, on abolit symboliquement les murs pour reconstruire la maison. La soukka, ou cabane décorée de fruits et de feuillages, possède des limites fluides avec un toit de branchage juste sous le ciel et les étoiles. En y tressant l’ombre et la lumière, la cabane festive permet l’expérience du provisoire, de la fragilité, de l’insaisissable, de l’inachèvement. — (Lydia Flem, Paris Fantasme, Éditions du Seuil, 2021, pages 260-261)
   • La tradition veut que des cabanes de branchages, les soukkas, soient construites afin d’y réciter des prières et d’y manger quotidiennement. — (Chloe Sharrock, Souccot parmi les Loubavitch - La ferveur joyeuse, Paris Octobre 2016​, sharrockchloe.com)
   • Dés le lendemain de Kippour, petits et grands participent à la construction de la soukka. — (Martine De Sauto, « Un mois pour refaire son âme », La Croix, 20-21 septembre 2014, page 12)
   • La communauté juive de Varsovie a organisé en 2012 un concours de soukkas auquel participent plusieurs artistes et bureaux d’architectes. — (Valérie Amiraux, David Koussens, Trajectoires de la neutralité, Presses de l’Université de Montréal, 2014)

• On utilise plus rarement le pluriel hébreu : soukkot.

• soucca

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