soulageable

(1842)^[1] Dérivé de soulager, avec le suffixe -able.

soulageable \su.la.ʒabl\ masculin et féminin identiques

1. Que l’on peut soulager, qui peut être soulagé.
   • Dès lors, juché sur son grand vélo, la sacoche accrochée au guidon, le « médecin de la compagnie » ne cessera de venir, le matin, l’après-midi, le soir pour essayer de soulager encore ce qui n’est plus soulageable. — (Roger Habert, Conducteur de locomotive : Une vie pour l’honneur du rail, L’Harmattan, Paris, 1999, page 31)
   • Si toutefois le soignant dépasse cette étape et décide une action spécifique contre une douleur évitable ou soulageable, c’est au prix d’une laborieuse élaboration et avec le sentiment vague de devoir transgresser un fonctionnement habituel et de devoir totalement innover. — (Annie Gauvain-Piquard, La douleur physique chez le jeune enfant, dans Maltraitances institutionnelles: Accueillir et soigner les enfants sans les maltraiter, Fleurus, Paris, 1998, page 224)
   • Donc, il semble y avoir dans le milieu des soins palliatifs une position, pas forcément majoritaire, qui veut que toute souffrance soit soulageable. — (Serge Daneault, Souffrance et médecine, Presses de l’Université du Québec, 2011, page 126)

• insoulageable