Singulier | Pluriel |
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sous-chef-lieu | sous-chefs-lieux |
\su.ʃɛf.ljø\ |
sous-chef-lieu \su.ʃɛf.ljø\ masculin
Un régiment est souvent partagé en deux ou trois chefs-lieux ou sous-chefs-lieux.— (La puissance française, par un ancien officier, Calmann Lévy, 1885, page 180)
Je lui pardonnerais et ne parlerais pas de lui, si c’était un de mes chers confrères dans la même situation précaire (n’est-ce pas un peu, du moins on le dit, notre péché mignon que l’envie ?) ou un brave ouvrier bien borné, un peu brut et beau parleur, ou quelque paysan, même de la grande banlieue de Paris, ou quelque voyou typique, de ceux-là qu’on rencontre parfois dans les hôpitaux, moitié souteneur, moitié trimardeur ; mais non, ni lard ni cochon, mon type, un honnête bon à tout, un légal propre à rien, se qualifiant de journalier et usurpant ce titre qui implique force et courage, que le titulaire soit porteur à la Halle ou marchand des quatre-saisons, selon la saison, ou et cœtera, — un voltigeur de métiers faciles et plus que superficiels, extra dans des bouibouis dits cafés, dans les gargottes promues restaurants proprio motu, contrôleur dans des sous-cafés-concerts de sous-chefs-lieux de canton Seine-et-Oiseux, — d’ailleurs, aussi, commissaire à tels enterrements civils un peu suburbains ou pêne-provinciaux, membre adjoint d’orphéons n’existant pas et chapeau-chinois d’harmonies tellement locales qu’elles échappent au cadastre, en un mot, le fainéant remueur et la mouche-du-coche du rien bruyant…— (Paul Verlaine, Mes hôpitaux)