Singulier | Pluriel |
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souveraineté alimentaire | souverainetés alimentaires |
\su.vʁɛn.te a.li.mɑ̃.tɛʁ\ |
souveraineté alimentaire \su.vʁɛn.te a.li.mɑ̃.tɛʁ\ féminin
Ainsi, à la réduction des souverainetés monétaire et budgétaire s’ajoute une perte relative de la souveraineté alimentaire.— (Pierre Salama, Brésil : un tournant? Considérations sur l’industrialisation et la désindustrialisation, dans la Revue Tiers-monde, volume 29, Publications de la Sorbonne, 1988, page 1000)
Il est certainement nécessaire d’augmenter les cultures vivrières au Maghreb, seules garantes de la souveraineté alimentaire, mais il est naturel qu’un pays cherche à optimiser son potentiel et ses avantages comparatifs.— (Alvaro Vasconcelos (dir.), Européens et Maghrébins: une solidarité obligée, Karthala, Paris, 1993, page 170)
La souveraineté alimentaire est le droit de chaque pays à maintenir et développer sa propre capacité de produire son alimentation de base, en respectant la diversité des cultures et des produits. Nous avons le droit de produire notre propre alimentation sur notre propre territoire. La souveraineté alimentaire est une condition préalable d’une véritable sécurité alimentaire.— (Via Campesina, Déclaration pour la souveraineté alimentaire, Rome, Sommet mondial de l’alimentation de la FAO, 1996)
La notion de souveraineté alimentaire pourrait être le pilier d’une politique publique globale de sécurité alimentaire. Elle repose sur la reconnaissance, pour chaque population, chaque État, chaque groupe d’États, du droit à se donner les moyens de produire, pour eux-mêmes, leur propre nourriture aux conditions qu’ils choisissent en toute autonomie, et ce à travers les politiques agricoles qui leur semblent les mieux adaptées pour garantir la sécurité alimentaire.— (Said Alahyane, La souveraineté alimentaire ou le droit des peuples à se nourrir eux-mêmes, dans Politique étrangère, no 2017/3, page 167)