sportulaire

Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot sportulaire. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot sportulaire, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire sportulaire au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot sportulaire est ici. La définition du mot sportulaire vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition desportulaire, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.

Étymologie

Du latin sportularius.

Nom commun

sportulaire \Prononciation ?\ masculin et féminin identiques

  1. (Rare) Client au sens latin du mot, obligé, qui bénéficie d'une sportule.
    • Depuis Christophe Colomb abandonné par son chien de prince et mourant dans l'indigence et l'obscurité, jusqu'au plus grand des poètes contemporains inaperçu des sportulaires attitrés du second Empire, c'est une loi presque absolue que ce qui représente l'honneur de la tête humaine soit considéré comme un excrément séditieux par ces Jupiters d'abattoir. — (Léon Bloy, Belluaires et porchers, chapitre III ; P.-V. Stock éditeur, Paris, 1905, page 31)
    • Vanter ou dénigrer les artistes morts ; éviter de se compromette, en parlant de ceux qui vivent ; encenser en de sportulaires phrases les vaches à lait académiques des vieux prix ; baladiner avec des thèses soumises et des idées en carte ; débiter, sous prétexte d’analyse, les lieux communs les plus fétides, dans une langue limoneuse, simulant sous l’obscurité des incidents la profondeur ; tel est le truc. — (Joris-Karl Huysmans, Certains, Plon, Paris, 1908)
    • Le régime actuel, ses thuriféraires, ses sportulaires, affectent souvent de considérer que l’effort français et le fait que, peu à peu, la nation retrouve de sa substance, doivent être portés au crédit du régime. C’est une erreur. — (Charles de Gaulle, , discours du 22 mai 1949, prononcé à Vincennes.)
    • Nous ne devons rien à personne, et il est inadmissible que tous les six mois on vienne nous réclamer par des manœuvres dolosives et à notre corps défendant, je ne sais quel quitus, toujours mis en avant par une presse de sportulaires. — (Marcel Proust, Albertine disparue, in À la recherche du temps perdu, tome IV, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1989, page 212)

Anagrammes

Modifier la liste d’anagrammes