Singulier | Pluriel | |
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Masculin et féminin |
stercoraire | stercoraires |
\stɛʁ.kɔ.ʁɛʁ\ |
stercoraire \stɛʁ.kɔ.ʁɛʁ\ masculin et féminin identiques
Matières stercoraires.
Les fistules stercoraires ou stercorales sont entretenues par le passage des excréments.
En mes souvenirs apparaissent, toutes ruisselantes de la rosée du matin, les gracieuses touffes d’Androsace villeuse, à fleurs blanches avec un œil rose tendre ; la Violette du mont Cenis, dont les grandes corolles bleues s’étalent sur les éclats de calcaire ; la Valériane Saliunque, qui associe le suave parfum de ses inflorescences et l’odeur stercoraire de ses racines ; la Globulaire cordifoliée, formant des tapis compacts d’un vert cru semés de capitules bleus ; la Myosotis alpestre, dont l’azur rivalise avec celui des cieux ; l’Ibéris de Candolle, dont la tige menue porte une tête serrée de fleurettes blanches et plonge en serpentant au milieu des pierrailles ; la Saxifrage à feuilles opposées et la Saxifrage muscoïde, toutes les deux serrées en coussinets sombres, constellées de corolles roses pour la première, de corolles blanches lavées de jaune pour la seconde.— (Jean-Henri Fabre, Sur le Ventoux : L’Ammophile hérissée, extrait des Souvenirs entomologiques, première série, Delagrave, Paris, 1879, Éditions du Mercure de France, 1997, page 25)
Cette attitude violente parut soudainement décourager Jacques qui cependant entreprit un discours qui voulait être à la fois apologétique et pithiatique mais Dominique l’interrompit pour expliquer posément qu’elle n’acceptait d’hommages que platoniques et qu’il ne pouvait être question entre eux des viles et stercoraires réalisations de l’amour charnel.— (Raymond Queneau, Loin de Rueil, Gallimard, 1944, Édition Folio, 2003, p. 157)
Singulier | Pluriel |
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stercoraire | stercoraires |
\stɛʁ.kɔ.ʁɛʁ\ |
stercoraire \stɛʁ.kɔ.ʁɛʁ\ masculin
Le grand skua est un stercoraire qui attaque pétrels, puffins, manchots et même l’homme si ce dernier menace les oisillons.
L’épouvantail n’épouvante plus. Les oiseaux prennent des familiarités avec le mannequin, les stercoraires s’y posent, les bourgeois rient dessus.— (Victor Hugo, Les Misérables, 1862)
Jean Valjean mesura des yeux la muraille au-dessus de laquelle il voyait le tilleul. L’angle qu’elle faisait avec le pignon du grand bâtiment était rempli, dans sa partie inférieure, d’un massif de maçonnerie de forme triangulaire, probablement destiné à préserver ce trop commode recoin des stations de ces stercoraires qu’on appelle les passants.— (Victor Hugo, Les Misérables, Pléiade, page 473)
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