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(Cuisine) Pâte translucide colorée, obtenue par cuisson de sucre dépuré dans une décoction d'orge. Anciennement appelé sucre brûlé.
J’avais cinq sous pour toute fortune, je les employai à acheter du sucre d’orge pour Joli-Cœur. Malheureusement j’aggravai son mal au lieu de le soulager. Avec l’attention qu’il apportait à tout, il ne lui fallut pas longtemps pour observer que je lui donnais un morceau de sucre d’orge toutes les fois qu’il toussait. Alors il s’empressa de profiter de cette observation, et il se mit à tousser à chaque instant, afin d’avoir plus souvent le remède qu’il aimait tant, si bien que ce remède au lieu de le guérir le rendit plus malade.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
— Si vous saviez comme on est bien à l’hôpital, dit-il, en continuant ; j’y ai déjà été, à Sainte-Eugénie ; il y a là un médecin, un grand blond, qui a toujours du sucre d’orge dans sa poche, c’est du cassé parce que le cassé coûte moins cher, mais il n’en est pas moins bon pour cela.— (Hector Malot, Sans famille, 1878)
La borgnesse, reprit Fleur-de-Marie, me faisait vendre, le soir, du sucre d’orge sur le Pont-Neuf ; manière de demander l’aumône.— (Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843)
Et ils oublieraient à ces jeux que leur amour était fait d’adultère de même que les enfants oublient à sucer leur sucre d’orge qu’il est fait avec de l’orge.— (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 171)
Les petits cireurs traînent leur attirail derrière eux, les « la mayotte » montrent contre dix centimes les modestes secrets de leur boîte à merveilles, les marchands de « piroulis » distribuent aux gosses leur cargaison de sucres d’orge, les vendeurs de « frescos » agitent leur clochette et servent en gobelet de la glace râpée, mélangée de sirop.— (Pierre Pluchon, Haïti: république caraïbe, L'École des loisirs, 1974, page 11)