Singulier | Pluriel |
---|---|
surprise-partie | surprise-parties surprises-parties |
\syʁ.pʁiz.paʁ.ti\ |
surprise-partie \syʁ.pʁiz.paʁ.ti\ féminin
Hier, toute la famille de l’industriel s’était donné rendez-vous chez lui pour fêter le quatre-vingt-septième anniversaire de l’aïeul et, en l’absence des domestiques auxquels il avait donné congé pour la soirée, organiser une sorte de surprise-partie.— (Marcel Aymé, nouvelle L’Affaire Touffard. Candide, 5 janvier 1933, repris dans le recueil Le Nain (éditions Gallimard, collection « Blanche », 1934) puis dans le tome II (page 81) des Œuvres romanesques complètes de Marcel Aymé, aux éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade.)
Cela reste inséparable pour moi du temps où j’aimais avec passion la danse, commençais d’être anglomane, pratiquais furieusement le noctambulisme ; c’est-à-dire peu après la guerre, à cette mémorable époque des surprise-parties qui n’est pas près d’être oubliée par ceux qui l’ont vécue, je crois.— (Michel Leiris, L’âge d’homme, 1939, collection Folio, page 157.)
... Enfin, digne couronnement de ses brillants débuts au Quartier Latin, Simone Marchand découvre cette distraction si en faveur auprès de la jeunesse actuelle et que l’on nomme « surprises-parties ». Certains d’entre vous, madame et messieurs les jurés, laissent peut-être aller leurs fils ou leurs filles à de telles réunions. Vous les considérez sans doute, ces réunions, comme d’innocents amusements. Vous seriez effarés d’entrevoir seulement la vérité. Il ne nous appartient pas de vous en faire ici la description détaillée. Sachez seulement que, sous prétexte de danses et de bavardages amicaux, des couples s’y forment et ne cherchent, sous l’excitation que procurent et la danse et l’alcool, qu’à satisfaire les désirs les plus troubles et les instincts les plus bas…— (Jean-Jacques Delbo, Il n’y a plus d’enfants, 1949, page 40)
Jean avait organisé chez lui une surprise-partie. Nous devions tous nous retrouver à trois heures. Nous étions une quarantaine de garçons et de filles qui dansions gauchement, joyeusement.— (Jacques Lusseyran, Et la lumière fut, La Table ronde, 1953)