sursoir

(Siècle à préciser) Du latin supersedere avec évolution parallèle du préfixe super- en sur- et de sedere (« assoir ») en soir.

sursoir \syʁ.swaʁ\ transitif ou intransitif (orthographe rectifiée de 1990) 3^e groupe (voir la conjugaison)

1. Suspendre, remettre, différer. Il ne se dit guère qu’en parlant des affaires, des procédures.
   • Sursoir une délibération.
   • Il voulait faire sursoir le jugement du procès, les poursuites, l’exécution d’un arrêt.
   • Il ne manquait ni de finesse ni de jugement mais sursoyait à quitter le rang d’écolier — (Patrick Drevet, Le corps du monde, Seuil, 1997, page 9)
2. Il s’emploie plus ordinairement comme verbe intransitif.
   • Sursoir au jugement d’une affaire.
   • Il sera sursis à l’exécution de l’arrêt.
   • Elles estiment que ce rejet ne prend pas en compte les conclusions du rapporteur public qui avait proposé, le 18 décembre dernier, de sursoir à statuer le temps de saisir la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) via une question préjudicielle. — (Reporterre, Un recours contre la 5G d’associations rejeté par le Conseil d’État, 5 janvier 2012 → lire en ligne)

• surseoir (orthographe traditionnelle)

• atermoyer

• sursis
• sursitaire

• procrastination

• \syʁ.swaʁ\
• France (Lyon) : écouter « sursoir  »
• France (Lyon) : écouter « sursoir  »
• Somain (France) : écouter « sursoir  »

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