Singulier | Pluriel |
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surveillant général \syʁ.ve.jɑ̃ ʒe.ne.ʁal\ |
surveillants généraux \syʁ.ve.jɑ̃ ʒe.ne.ʁo\ |
surveillant général \syʁ.ve.jɑ̃ ʒe.ne.ʁal\ masculin (pour une femme, on dit : surveillante générale)
Le surveillant général était intégré aux corps des personnels de direction, il a été réformé par décret en 1970, la fonction de surveillant général a été transformé par la circulaire de cadrage de 1972 en conseiller d’éducation (C.E.) et Conseiller Principal d’Éducation (CPE), respectivement pour les collèges et lycées. Mais cette fonction subsiste encore dans certains établissements privés sous contrat.
Les collégiens doivent se contenter des éditions classiques ; et la littérature contemporaine n’est pas faite pour eux. Du reste, elle ne vaut rien : MM. les surveillants généraux, qui se montent des bibliothèques avec les romans confisqués aux élèves, vous donneront à entendre que, pour commencer à avoir du talent, un auteur doit être mort depuis soixante-quinze ans.— (Valery Larbaud, Fermina Márquez, 1911, réédition Le Livre de Poche, page 170)
Ces pions, en général débonnaires, étaient sous les ordres des deux surveillants généraux qui aiguillonnaient leur zèle.— (Marcel Pagnol, Le temps des secrets, 1960, collection Le Livre de Poche, pages 315-316)
Celui de l’internat, sous sa calotte grise, était sans cesse en croisière dans les couloirs, comme une canonnière sur un fleuve colonial, mais il surgissait dans la cour au moment même où sa présence était la moins souhaitable.
Celui de l’externat, qui portait de longues moustaches cirées, et pointues comme des aiguilles, avait deux yeux de verre, une voix glaciale, et des bottines à boutons étincelants.
Il avait dû inventer le radar dès cette époque, car il repérait infailliblement les élèves mis à la porte des classes, et qui pour lui échapper, tournaient autour d’un pilier de la galerie, comme font les écureuils à la vue d’un chasseur.
On l’appelait l’Oiseau funèbre, parce que sa rencontre, toujours inopinée, annonçait le malheur scolaire.