Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot sylviculture. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot sylviculture, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire sylviculture au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot sylviculture est ici. La définition du mot sylviculture vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition desylviculture, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
(Biogéographie, Foresterie) Ensemble des techniques visant à créer, renouveler, améliorer un peuplement forestier en anticipant, accompagnant ou orientant la croissance naturelle des arbres vers une production de biens (bois d’œuvre, bois d’industrie, bois de chauffage) ou de services (qualité paysagère, protection des sols, stockage du carbone, activités d’accueil et de loisir…) sans compromettre l’avenir de l’écosystème forestier.
Lorsqu’on parcourt en effet la longue liste des ouvrages qui s’occupent des forêts, on est étonné du petit nombre de ceux qui traitent de la sylviculture proprement dite.— (La Sylviculture en France et en Allemagne, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 25, 1860, p. 455)
L’étude de la production des fruits est du ressort de l’arboriculture, celle de la production des bois constitue la sylviculture ; la première ne porte que sur les arbres considérés isolément, tandis que la seconde ne s’occupe guère que de ceux qui croissent en massif. Considérée comme art, la sylviculture comprend non-seulement l’exploitation des forêts, mais encore l’ensemble des travaux et des moyens divers d’en accroître le produit.— (La Sylviculture en France et en Allemagne, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 25, 1860, p. 456)
La réserve utile maximum est toujours très faible, le bilan hydrique y est donc très défavorable. La fertilité des stations y est par conséquent très faible, aussi la sylviculture du chêne ne peut y être qu’extensive. Il ne peut donc y avoir d’objectif de production principal avec du chêne sur ces ensembles stationnels.— (Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN978-2-84207-321-3→ lire en ligne)