Singulier | Pluriel |
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symbole chimique | symboles chimiques |
\sɛ̃.bɔl ʃi.mik\ |
symbole chimique \sɛ̃.bɔl ʃi.mik\ masculin
Le potassium, dont le symbole chimique est K, permet à la plante d’avoir une croissance équilibrée et renforce la résistance aux maladies et à la sécheresse en limitant la transpiration.— (Axel Bourgais, Kenza Boukhaima, Le Manuel du Permaculturiste, 2015)
Les raisons qui président à la création des symboles chimiques sont aussi simples : il s’agit de « faire court », de ramasser en un petit nombre de signes un maximum d’informations intelligibles par une communauté ciblée : les initiés en chimie.— (Jérémy Dehon et Philippe Snauwaert, « L’Analogie entre la langue française et la chimie : analyse linguistique et didactique », Éducation & didactique, vol. 12, no. 2, 2018, pages 9-27)
Les lettres utilisées dans les symboles chimiques reproduisent, en général, la lettre initiale du nom de l’élément en question dans une langue qui peut être le français (O oxygène, H hydrogène), le latin (Au. Hg, Na) ou l’allemand (K kalium pour potassium). La deuxième lettre du symbole est parfois la seconde du terme de base (Au. aurum, or ; Se sélénium ; Na natrium, sodium) mais pas régulièrement : il peut s’agir d’une lettre médiane (Sr strontium, Zn zinc) ou de la consonne finale (Pb plomb).— (Albert Doppagne, directeur, « Chapitre II. Les symboles », Majuscules, abréviations, symboles et sigles. Pour une toilette parfaite du texte, De Boeck Supérieur, 2007, pages 75-82)
L’expansion démographique et la rupture métabolique des villes rendent les engrais organiques traditionnels tels que le fumier, le lisier et les déchets urbains insuffisants ; or, la science agronomique en formation pointe les besoins des terres en azote, en phosphore et en potassium (la fameuse formule magique NPK de l’engrais idéal, sigle qui repose sur leurs trois symboles chimiques respectifs).— (François Jarrige, et Thomas Le Roux, directeurs, « Chapitre IV. La face sombre du progrès », La Contamination du monde. Une histoire des pollutions à l'âge industriel, Le Seuil, 2017, pages 108-134)
Dans le domaine chimique et minéralogique, on lui doit des travaux importants sur le « gaz de l’air » (c’est-à-dire le gaz carbonique), un affinement et une mise au point des procédures expérimentales ( fut le grand spécialiste de l’analyse chimique par voie humide), l’ébauche du système des symboles chimiques que Berzelius accomplira dans la première moitié du XIXe siècle, une théorie réticulaire des cristaux (1773), la découverte du tungstène qu’il isole en 1782.— (Jean-François Battail, Régis Boyer et Vincent Fournier, directeurs, « 3 - 1720-1770 », Les Sociétés scandinaves de la Réforme à nos jours, Presses universitaires de France, 1992, pages 209-280)