télémétacarpien

(XIX^e siècle) Du grec ancien τῆλε, tễle (« loin ») avec métacarpien. Francisation de l’anglais telemetacarpal, créé par le naturaliste Victor Brooke (1843-1891).

télémétacarpien \te.le.me.ta.kaʁ.pjɛ̃\ masculin

1. (Zoologie) Qualifie un ongulé, particulièrement un cervidé, qui a les os métacarpiens éloignés du carpe et rapprochés des phalanges.
   • En son temps, Brooke caractérise cette différence en disant que les Cerfs sont plésiométacarpiens et les Chevreuils télémétacarpiens (suivant que le métacarpe est rapproché ou éloigné du carpe). — (E. Trouessart, Les Cervidés, cosmovisions.com)
   • Or, tous les Cervidés de l’ancien Continent sont plésiométacarpiens, sauf les Chevreuils, et tous ceux du nouveau Continent, sauf le Wapiti, sont télémétacarpiens. — (Fernand Priem, L’évolution des formes animales avant l’apparition de l’homme, J.-B. Baillière et fils, Paris, 1891, page 368)

télémétacarpien \te.le.me.ta.kaʁ.pjɛ̃\ masculin

1. (Zoologie) Un cervidé qui a les os métacarpiens éloignés du carpe et rapprochés des phalanges.
   • On dit que le Cerf est un plésiométacarpien et le Chevreuil un télémétacarpien. — (Fernand Priem, L’évolution des formes animales avant l’apparition de l’homme, J.-B. Baillière et fils, Paris, 1891, page 368)
   • Deux groupes de cervidés, les télémétacarpiens et les plésiométacarpiens, illustrent bien la complexité des relations entre spéciation et divergence. — (Jean−François Gérard, débat Évolution du vivant, Agone 8 et 9, agone.org)

• plésiométacarpien

• Larousse universel en 2 volumes, 1922, réédition 1949