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Quant aux brides, aux mors, aux têtières, aux frontails, nos langues du Nord sont trop froides, trop pauvres, trop mesquines, pour en décrire les somptuosités — (Théophile Gautier, « L’Inde », dans Caprices et zigzags, 1852)
Printaniers, aussi, les hennissements du petit étalon pie que montait Napoléon. Il relevait la tête vers l’horizon, couchait ses oreilles jusque sur la têtière ornée de dollars d’argent, retroussait les lèvres, montrait ses dents et appelait les juments.— (Maurice Constantin-Weyer, Un homme se penche sur son passé, 1928, réédition Nelson, page 10)
; des harnais de cuir blanc aussi, aux têtières de couleur, mais les palefreniers les entretenaient comme des objets qu’on conserve pour le souvenir plus que pour l’usage.— (Jean de La Varende, Versailles, Paris, édition Henri Lefebvre, 1959, page 154)
Bonne-maman réussit à m’intéresser à la tapisserie et à la broderie sur filet : il fallait asservir la laine ou le coton à la rigueur d’un modèle et d’un canevas, et cette consigne m’accaparait assez ; je confectionnai une douzaine de têtières et recouvris d’une tapisserie, hideuse, une des chaises de ma chambre.— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 94)
L’enfant nouveau-né a besoin d’étendre et de mouvoir ses membres, pour les tirer de l’engourdissement où, rassemblés en un peloton, ils ont resté si longtemps. On les étend, il est vrai, mais on les empêche de se mouvoir ; on assujettit la tête même par des têtières : il semble qu’on a peur qu’il n’ait l’air d’être en vie.— (Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation, Livre I, 1762)
Têtière : Bande en forme de bonnet qui maintenait la tête du nourrisson rigide puisqu’on l’épinglait aux épaules sur le maillot. D’autres bonnets étaient portés en dessous pour modeler le crâne et maintenir (ou aplatir) les oreilles.— (Carol Mann, Chérubins et morveux : Bébés et layette à travers le temps, Pygmalion (Flammarion), 2012)
La têtière est ordinairement placée un peu à droite ou à gauche du centre du métier afin de pouvoir installer deux métiers l’un en face de l’autre.— (D. de Prat, Nouveau Manuel complet de filature ; 1re partie : Fibres animales & minérales, Encyclopédie Roret, 1914)