Bonjour, vous êtes venu ici pour chercher la signification du mot tenir la chandelle. Dans DICTIOUS, vous trouverez non seulement toutes les significations du dictionnaire pour le mot tenir la chandelle, mais vous apprendrez également son étymologie, ses caractéristiques et comment dire tenir la chandelle au singulier et au pluriel. Tout ce que vous devez savoir sur le mot tenir la chandelle est ici. La définition du mot tenir la chandelle vous aidera à être plus précis et correct lorsque vous parlerez ou écrirez vos textes. Connaître la définition detenir la chandelle, ainsi que celles d'autres mots, enrichit votre vocabulaire et vous fournit des ressources linguistiques plus nombreuses et de meilleure qualité.
→ voir tenir et chandelle, donc à l'origine éclairer, c'était en particulier la tâche du garçon d'honneur lors du coucher des mariés. Dans certains milieux, il s'agissait de venir éclairer le drap pour vérifier la présence de sang prouvant que la mariée était bien vierge avant la consommation du mariage. Mistral emploie cette expression au sens propre dans un conte paru en 1927 ("Nouvelle prose d'Almanach") : un chat y éclaire ceux qui soupent et il leur tient la chandelle tout le temps qu'ils sont à table.
Servir de tiers, d'entremetteur plus ou moins complaisant, dans une relation amoureuse, ou assister à des ébats amoureux en en étant exclu.
Robert Dumesnil suggérait en 1841 que l'action de Saint Joseph tenant dans sa main une chandelle pourrait faire référence à l'expression « tenir la chandelle » , fréquente dans les mystères de l'époque .— (Jean Duvet, le maître à la Licorne, 1485-1570(?): Musée du Breuil de Saint-Germain, Langres, du 23 juin au 15 septembre 1985, p. 35)
La soixante-quatrième histoire suit alors pour donner en exemple un cas de parfait amour qui échoue à cause de la motivation douteuse de la dame, et le gentilhomme, fatigué de « tenir la chandelle » , se retire avec amertume dans un monastère.— (Marcel Tetel, L’Heptaméron de Marguerite de Navarre: thèmes, langage et structure, Editions Klincksieck, 1991, p. 33)
Dans le « Chandelier » d’Alfred de Musset, l’amant de Jacqueline, épouse d’un vieux notaire de province, choisit Fortunio pour tenir la chandelle et détourner les soupçons du mari mais ledit chandelier tombe fou amoureux de Jacqueline, et réciproquement.
— Tu ne nous déranges pas. D ’ailleurs, j’aimerais qu’on parle tous les trois. — Écoute, Khélil, tu es gentil, mais je n’ai pas envie de tenir la chandelle. Alors, je vais prendre mes petites affaires et aller jouer ailleurs. Okay ?— (Eyet-Chékib Djaziri, Un poisson sur la balançoire, Éditions Question de Genre/GKC, 1997, p. 142)