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tenir le dé \tə.niʁ lə de\ (se conjugue → voir la conjugaison de tenir)
Il n’était content d’une visite que lorsqu’il avait tenu le dé et, son état l’obligeant à faire continuellement des visites, se faire écouter et admirer du petit marchand comme du noble propriétaire était devenu une habitude chez ce bossu qui, du reste, avait une belle tête, une barbe blonde, une jolie figure et un teint animé des plus riches couleurs.— (Stendhal, Lamiel, publié à titre posthume en 1889, le dernier manuscrit étant rédigé en 1841)
Aussi vit-elle avec satisfaction que le personnage placé à gauche, s’emparant, sans en être prié par personne, du dé de la conversation, le tint avec un sang-froid imperturbable pendant tout le repas.— (Alfred de Vigny, Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
, car il cessa de pérorer pour l'écouter avec une attention soutenue et elle finit par tenir le dé de la conversation, c'est-à-dire qu'à elle seule, elle parlait beaucoup plus que ses deux interlocuteurs, .— (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 107)
C’était, la plupart du temps, M. de Rouÿ, le directeur financier, « petit noble à nasarde enté sur sauvageon », qui tenait le dé : ses paroles avaient du poids.— (Richard Jorif, Le Burelain, éditions François Bourin, 1989, page 111)
J’entendis bien, à l’impatient silence qui suivit l’aimable accueil du duc, qu’il tenait le dé à mon entrant et avait hâte de reprendre son discours.— (Robert Merle, L’Enfant-Roi, chapitre II, page 55, éditions de Fallois, 1993)