terre d’alun \Prononciation ?\ féminin
M. l’abbé Guénée prétend néanmoins que la meilleure terre d'alun est blanche comme de la craie, et le sentiment des ouvriers s’accorde en cela avec le sien; ils rejettent les pierres grumeleuses qui s’égrènent facilement entre les doigts et celles qui sont rougeâtres.— (Georges-Louis Leclerc de Buffon, Georges Cuvier, Louis Jean-Marie Daubenton Histoires naturelles, Œuvres complètes de Buffon, 1838, page 222)
Cette dissolution, encore chaude, manifeste ſensiblement les propriétés acides ; elle rougit fortement le tournesol ; elle fait effervescence avec le calce (terre calcaire), la magnésie & l’alumine (terre d’alun), avec lesquels elle forme des sels moyens qui ſont peu solubles dans l’eau ; elle précipite l’argent, le mercure, & le plomb dissous dans l’acide nitreux, & pareillement le plomb dissous dans l’acide muriatique : elle ne précipite pas les autres métaux, ni même le muriate mercuriel corrosif ( sublime corrosif) ; elle précipite de même les dissolutions nitreuses & muriatiques de terre barrotique (terre du spath pesant) ; ce précipité n’est pas du spath pesant régénéré, car il se dissout dans l’eau froide; propriété qui n’appartient pas au spath pesant régénéré.— (Torbern Bergman, Manuel du minéralogiste, ou Sciagraphie du règne minéral distribué d'après l'analyse chimique, Cuchet (Paris), 1784, traduit par Jean-André Mongez)