Singulier | Pluriel |
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terreur | terreurs |
\tɛ.ʁœʁ\ |
terreurs \tɛ.ʁœʁ\ féminin
Lac presque aussi salé que l’Atlantique, les fleuves qu’il boit n’ont pas la dixième, la centième partie de l’abondance qu’il leur faudrait pour désamertumer les flots qu’apporte la mer montante : la Penfeld n’est rien; l’Elorn, dont le nom signifie l’Eau de l’Épouvante, arrive à l’origine de son fjord, à Landerneau, avec six mètres seulement de moyenne largeur; l’Aune, la Rivière Profonde, ou encore, dit-on, Rivière de la Peur (que de terreurs en Bretagne!) n’est qu’une rivière modeste lorsqu’elle rencontre la mer montante à Châteaulin, à 33 kilomètres de son embouchure dans la rade de Brest ; ces 33 kilomètres compris, ce cours d’eau du pays bretonnant n’a pas plus de 35 lieues de cours en une région de 187.500 hectares.— (Onésime Reclus, La France à vol d’oiseau, 1908, volume 1, page 375)