théâtre radiophonique \te.ɑ.tʁə ʁa.djɔ.fɔ.nik\ masculin
Le théâtre radiophonique invente un élément clef qui lui est propre: le bruit et un professionnel: le bruiteur. Le bruit à la radio ne se confond pas avec la musique puisqu’il est traité à part, comme élément indépendant.— (Cécile Méadel, Les images sonores. Naissance du théâtre radiophonique, dans Techniques et culture, no 16, juillet-décembre 1990)
Ainsi le théâtre radiophonique instaure-t-il un décor très particulier. Il insère dans la réalité quotidienne de l’auditeur un univers onirique, qui souvent échappe à l’auditeur, se modifie tout au long de la pièce.— (Aline Carpentier, Théâtres d’ondes : Les pièces radiophoniques de Beckett, Tardieu et Pinter, De Boeck Supérieur, Paris, 2008)
Jusque dans les années 70, le théâtre se taille une part de choix dans les programmations, parce qu’il est encore un art populaire autant que mondain. Il représente une vingtaine d’heures d’écoute hebdomadaires, où sont proposés des spectacles enregistrés en direct et rediffusés, des textes dramatiques ou des adaptations enregistrées en studio et des dramatiques radiophoniques, réalisées à partir de textes ou de scénarios conçus spécifiquement pour la radio. La consommation de théâtre à la radio est telle que des troupes de théâtre radiophonique se constituent.— (Marion Chénetier-Alev, Entendre le théâtre : 1. Le théâtre à la radio, classes.bnf.fr, consulté le 24 avril 2024)
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