Singulier | Pluriel | |
---|---|---|
Masculin et féminin |
théologico-politique | théologico-politiques |
\te.o.lo.ʒi.ko.pɔ.li.tik\ |
théologico-politique \te.o.lo.ʒi.ko.pɔ.li.tik\
Dans ce cadre, le « problème théologico-politique » tient au repérage au sein même du christianisme de deux ordres de réalité dont il conviendra dès lors d'interroger les rapports qu'ils entretiennent (ou devraient entretenir) entre eux : dans le vocabulaire chrétien, il s'agit, d'une part, de l'ordre « temporel » (on peut aussi l'appeler l'ordre civil); et, d'autre part, de l'ordre « spirituel ». On connaît la phrase fameuse attribuée au Christ par les Évangiles en réponse à une question qui concerne précisément les rapports à établir entre ces deux ordres : « il faut rendre à César les choses de César et à Dieu les choses de Dieu. »— (Gilles Labelle, « De la sécularisation à la déspiritualisation du monde, dans Argument, XXVI, 2, printemps-été 2024, p. 70)
Dans le chapitre XVII du Traité théologico-politique, après avoir analysé le droit de la nature, Spinoza explique ce qu'est le régime démocratique .— (Revue Astérion no 10, 2012 → lire en ligne)
→ voir théo-, théologie et politique
théologico-politique \te.o.lo.ʒi.ko.pɔ.li.tik\ masculin singulier
Pour se reconstituer au début de la modernité, le théologico-politique fut occupé à affaiblir les passions, à les représenter comme dérèglement excessif, errance, énergie sauvage menaçant la paix civile et ecclésiale.— (Sociologie et sociétés, 42, 1, printemps 2010 → lire en ligne)
→ voir théo-, théologie et politique