Singulier | Pluriel |
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théomancie | théomancies |
\te.ɔ.mɑ̃.si\ |
théomancie \te.ɔ.mɑ̃.si\ féminin
Après ces détails sur les oracles les plus célèbres de la Grèce, qui constituaient la première sorte de divination naturelle, il s’agit d’établir la seconde, désignée chez les Grecs sous le nom de θεομαντεία. Ce mot composé de θεὸς et de μαντεία, quoique étendu à toute espèce de divination, était affecté spécialement aux prédictions faites par des hommes, et opposé au mot χρησμοὶ, oracles. (Schol. Sophocl. in OEdip. Tyran.) Ce qui distingue la théomancie de la divination par la voie des oracles, c’est que cette dernière était ordinairement assujettie à des règles certaines et dépendait des temps et des lieux, tandis que les θεομάντεις, au contraire, pouvaient offrir des sacrifices, remplir tous les rites prophétiques, et exercer librement leur art sans distinction du temps ou de lieux.— (John Robinson, Antiquités grecques ou tableau des moeurs, usages et institutions des Grecs, tome premier, livre V, chap. XII : Théomancie, Firmin Didot Frères et Cie, Paris, 1837 (traduit de l’anglais))
La religion païenne admettait deux sortes de divination : l’une toute divine, qui provenait des dieux ou de leurs ministres, c’étaient les oracles ; l’autre, qui était basée sur la science des hommes, se nommait théomancie.— (Comte de Résie, Histoire et traité des sciences occultes, tome second, Louis Vivès, Libraire-Éditeur, Paris, 1857)