thoréon

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Voir aussi : Thoreon, thoreon

Étymologie

(1919) Du nom de l’élément thorium parce que cet élément résulte de la désintégration du thorium. Ce nom fut suggéré par Marie Curie et Ernest Rutherford et d’abord publié par Jean Perrin[1].

Nom commun

Singulier Pluriel
thoréon thoréons
\tɔ.ʁe.ɔ̃\
Le thoréon dans le tableau périodique des éléments.
Symboles désuets : Em, Ro, ThEm, Nt, Tn.

thoréon \tɔ.ʁe.ɔ̃\ masculin

  1. (Chimie) (Indénombrable) (Désuet) Autre nom du radon.
    • Je ne puis m’empècher de suggérer, si incertain que cela puisse paraître, que la même loi générale qui régit, les réactions chimiques ou les phosphorescences atomiques, s’étend peut-être aux phénomènes de la radioactivité. On sait que ces phénomènes accompagnent des «transmutations spontanées» de certains corps «simples». Par exemple, le radium se détruit spontanément en donnant de l’hélium (expulsé sous forme de rayons α) et de l’émanation du radium, ou radéon (1), par désintégration spontanée (1) Mme Curie et Sir E. Rutherford proposent les dénominations heureuses de radéon, thoréon, actinéon, de symboles Rn, Tn, An, pour désigner les émanations issues respectivement du radium, du thorium et de l’actinium qui toutes trois sont de la famille des gaz inertes (hélium, néon, argon, crypton, xénon). — (Jean Perrin, « Matière et lumière. Essai de synthèse de la mécanique chimique », Annales de Physique, série IX, volume 11,‎ 1919, p. 78–79)

Traductions

Références

  1. Jean Perrin, « Matière et lumière. Essai de synthèse de la mécanique chimique », Annales de Physique, série IX, volume 11,‎ 1919, pages 5–108