thrombose coronaire

(Fin XIX^e siècle) Composé de thrombose et de coronaire.

thrombose coronaire \tʁɔ̃.boz kɔ.ʁɔ.nɛʁ\ féminin

1. (Médecine) Formation d’un caillot (thrombus) dans l’artère coronaire ou dans l’une de ses branches en aval.
   • Scléreux, dégénéré par l’évolution du processus chronique dont il était frappé, surchargé par le sang qui refluait de l’aorte après chaque systole, enfin ischémié par la thrombose coronaire, le myocarde, épuisé, a cessé ses contractions. — (M. Cadiot, Thrombose parasitaire de l’artère coronaire gauche chez l’âne, dans le Bulletin de la Société centrale de médecine vétérinaire, Asselin et Houzeau, Paris, 1893, pages 57-58)
   • Les études anatomopathologiques montre que la thrombose coronaire résulte de trois phénomènes : la rupture de plaque dans environ 60 % des cas, l’érosion de plaque dans 30 % à 35 % des cas et, plus rarement, des nodules calcifiés dans 2 % à 7 % des cas. — (Patrick Lacolley & al., Biologie et pathologie du cœur et des vaisseaux, John Libbey Eurotext, 2008, page 458)
   • La survenue d’une hémorragie est toujours préoccupante : elle peut être dangereuse en elle-même, si la perte de sang est importante, mais elle peut conduire aussi à l’arrêt des traitements fluidifiants, avec un risque de récidive d’infarctus par thrombose coronaire. — (Nicolas Danchin, La Maladie coronaire : Éviter la crise cardiaque et ses complications, Odile Jacob, Paris, 2012, page 123)

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• « coronaire », dans TLFi, Le Trésor de la langue française informatisé, 1971–1994 → consulter cet ouvrage