thurifère

(Siècle à préciser) Du latin thurifer (« qui porte de l’encens »).

thurifère \ty.ʁi.fɛʁ\ masculin et féminin identiques

1. (Botanique) Se dit des arbres qui donnent une résine analogue à l'encens.
   • Ce n'est pas là je crois la flagornerie; cependant cherchez les articles nominaux des aboyeurs et des chantres de lutrin , vous verrez que , hors de la corporation , et considérés comme particuliers , ils reçoivent une énorme dose d'éloges , et M. Choron leur prodigue l'encens comme s'il avait à sa disposition toutes les plantes thurifères de l'Arabie. — (François Benoît Hoffman, Oeuvres de F.-B. Hoffman: Critique, 1829, page 84)
2. (Rare) Qui encense (au sens figuré).
   • Et votre académie, impuissante assemblée,
     
     Qui polit des discours, constamment thurifère,
     À pourfendre le nez du récipiendaire. — (L.-J. Périlhou, À M. Viennet, dans Le monde, revue des mœurs contemporaines n°1 du 30 septembre 1855, Paris, 1855, page 16.)
   • Gabriel, ou l’aurore annonçant la lumière,
     Fait place à Madeleine amante et thurifère. — ( Épître d'un trappeur du Texas aux savants de France, IV ; Décembre-Alonnier éditeur, Paris, 1870, page 157.)

• genévrier thurifère

• thuriféraire

• La prononciation \ty.ʁi.fɛʁ\ rime avec les mots qui finissent en \ɛʁ\.

• thuriféraire
• thyrsifère

• « thurifère », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage