Singulier | Pluriel |
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théocratie | théocraties |
\te.ɔ.kʁa.si\ |
théocratie \te.ɔ.kʁa.si\ féminin
Tout ce qui se faisait, devait se faire pour honorer, pour glorifier Jéhovah. Ce mobile sacré des actions des hommes s'appelait religion; et la constitution qui en était la base, et qui faisait de la loi du Dieu du pays un code éternellement inviolable, était le principe gouvernemental que nous nommons théocratie.— (Herder, Vom Geist der Hebräischen Poesie, 1782-1784, trad. Carlowitz: Histoire de la poésie des Hébreux, 1845, page 386)
«Ce gouvernement d'une république fédérative par une théocratie sacrée et centrale, continue le philosophe allemand [1], était le plus idéal des gouvernements». (…) Telle était la Constitution théocratique de Moïse. La loi régnait seule; fondée sur la volonté de Dieu, et soutenue par la voix unanime du peuple, elle avait son trône dans le temple national.— (Lamartine, Cours Familier de Littérature (Volume 5, § III & IV), 1858)
Il prône aujourd’hui la compassion, la non-violence et, la justice, valeurs partagées par tous, mais lourdement déficientes dans la société tibétaine sous la théocratie bouddhiste dont il est issu.— (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : Préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, no 66, page 5, été 2008)
« Ce n’est pas un combat entre les athées et les croyants, ou entre les chrétiens et les musulmans, c’est un combat entre la laïcité et la théocratie, c’est ça le véritable débat !— (Richard Martineau, La mauvaise foi des opposants à la loi 21, Le Journal de Québec, 13 décembre 2021)
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