Singulier | Pluriel |
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tic de langage | tics de langage |
\tik də lɑ̃.ɡaʒ\ |
tic de langage \tik də lɑ̃.ɡaʒ\ masculin
Mais je te nique, moi, répondit Abdel, un autre de ses tics de langage.— (Jean-Marie Langlois, L’Enfer du décor, Le Manuscrit, 2003, page 138)
Le verbe interroger est un verbe transitif direct ; il convient donc de le construire avec un complément d’objet direct. C’est pourquoi on évitera le tour qui consiste à l’employer sans complément ; l’on se gardera également du tic de langage qui fait que l’on remplace le nom de personne qui est normalement sujet de ce verbe par un nom abstrait comme situation, drame, misère, etc.— (site www.academie-francaise.fr, 5 mars 2020)
« Genre » s’apparente aujourd’hui à ce qu’on nomme de manière péjorative un tic de langage, c’est-à-dire un « élément de langage qui est surreprésenté dans le langage d’un individu (un idiolecte), ou d’un groupe (un sociolecte) » selon la définition de la linguiste Julie Neveux.— (Clara Cini, « Genre », un tic de langage dont la signification glisse à mesure que sa popularité augmente, Le Monde. Mis en ligne le 10 février 2021)
Puisque l’effet waouh n’est plus exceptionnel, il a cessé d’exister. Il a cessé d’être un concept en devenant un tic de langage de la culture du digital ! On l’entend dans la bouche de n’importe quel marketeux qui se respecte.— (Quentin Périnel, Les expressions à bannir au bureau : « L’effet waouh ! », Le Figaro. Mis en ligne le 16 octobre 2017)