Singulier | Pluriel |
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taleb \ta.lɛb\ |
talebs \ta.lɛb\ |
tolba \tɔl.bɑ̃\ |
tolba \tɔl.bɑ̃\ masculin
On sait qu’une zâouïa est une sorte de monastère ayant comme noyau le tombeau d’un chérif ou de quelque autre marabout autour duquel se groupent les logements destinés à héberger les tolba ou écoliers de la zâouia, les pèlerins qui y viennent en ziâra, les voyageurs et souvent aussi des fugitifs et des malfaiteurs qui viennent se réfugier dans ces asiles à peu près inviolables.— (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 147)
Naguère, les tolba pouvaient rester dix ans en médersa ; la onzième année seulement, on leur supprimait le pain quotidien et on les expulsait de leurs chambres. Cette coutume est maintenant abolie : au bout de trois ans, on exige du taleb qui a fréquenté Karaouiyin quelque preuve de science.— (Eugène Aubin, Le Maroc dans la tourmente : 1902-1903, Librairie Armand Colin, 1904, réédition Éditions Paris-Méditerranée, 2004, page 279)
Les tolba sont tenus d’honorer toute invitation émanant d’un membre de la communauté. Ils assistent généralement aux mariages, aux fêtes organisées à l'occasion des circoncisions, des baptêmes et des enterrements.— (Ali Amahan, Mutations sociales dans le Haut Atlas : les Ghoujdama, Paris : Éditions de la MSH & Rabat : Éditions La Porte, 1998, page 76)