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tordre le cou \tɔʁdʁ lə ku\ (se conjugue → voir la conjugaison de tordre)
S’il parlait, je lui tordrais le cou, comme à un poulet, répondit Catherine, il a fait son temps, ce vieil halleboteur de mauvaises raisons !— (Honoré de Balzac, Les Paysans, 1845, première partie, chapitre douzième)
Il a inventé une machine pour me tordre le cou !!— (André Franquin, Gaston R2 - Le bureau des gaffes en gros, édition Dupuis Fils & Cie, 1972, page 8)
Il affecte une indifférence très orientale en somme, si l’on songe à ces moines zen qui tordent le cou des chatons pour mettre leurs disciples sur la voie du vide parfait (qu’en pense le chaton ?)— (Jean Rouaud, Les Champs d’honneur, Les Éditions de Minuit, 1990)
Il a la mauvaise habitude de tordre le cou, c'est un genre de tic.
Je lui tordrai le cou.
Cette hypothèse n’avait pas de base très solide, mais c’est peut-être bien de lui tordre le cou une bonne fois pour toutes.— (Nathaniel Herzberg, La pintade vulturine fait entrer les oiseaux dans la complexité sociale, Le Monde. Mis en ligne le 10 novembre 2019)
Tordons, en passant, le cou à une autre idée tout aussi fausse que largement répandue : le charbon serait une énergie du passé, tout juste bonne pour les Chinois et les Indiens, mais que les Occidentaux auraient largement abandonnée ces dernières décennies.— (Jean-Marc Jancovici, Alain Grandjean, Le plein s'il vous plaît ! : La solution au problème de l'énergie, Seuil, 2006, page 18)