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Note : Au Moyen Âge, les chrétiens disaient que l’habitude de toucher du bois venait de ce que le Christ avait été sacrifié sur une croix en bois : toucher du bois était donc une forme de supplication ou de prière qui permettait de se protéger de l’adversité. Mais on trouve cette croyance antérieurement au christianisme, par exemple dans l'Antiquité grecque, chez les Perses, en Égypte pharaonique ou chez les autochtones d'Amérique du sud qui pensaient que le bois abritait le génie du feu. Le culte des arbres est ou était aussi très répandu sur tous les continents. Référence nécessaire
M. Guitrel savait la superstition de certaines femmes ignorantes, qui tiennent pour sinistre la rencontre d’un prêtre et touchent du bois pour conjurer le mauvais sort ; mais il était surpris que cette créature eût reconnu son état sous un habit civil.— (Anatole France, Le Mannequin d’osier, Calmann Lévy, 1897)
— Touche du bois ! se récria Toto. La chance ! — Mon petit, répondit la fausse Russe avec bon sens, je préférerais les biffetons.— (Francis Carco, Images cachées, Éditions Albin Michel, Paris, 1928)
Parfois, quand ils ne le voyaient pas, il pouvait tout doucement, pour essayer de trouver autour de lui quelque chose de chaud, de vivant, passer la main le long de la colonne du buffet… ils ne le verraient pas ou peut-être ils croiraient qu’il se bornait – manie très répandue et après tout inoffensive – à conjurer le sort en « touchant du bois ».— (Nathalie Sarraute, Tropismes, XXII, Les Éditions de Minuit, 1957/2012, page 81)