touroyo \tu.ʁɔ.jo\ masculin
Le touroyo survit de façon marginale en Turquie ainsi qu’en Syrie, mais surtout à travers une forte diaspora établie dans plusieurs pays d’Europe occidentale et outre-mer.— (Christopher Moseley, Atlas des langues en danger dans le monde, 2e édition, UNESCO, Paris, 2010, page 45)
Jusqu’à une date récente le touroyo n’était pas écrit (ou très peu), malgré plusieurs tentatives d’écriture en alphabet syriaque (serto) encouragées par les missionnaires occidentaux à la fin du XIXe et au début du XXe siècles ; la langue écrite étant le syriaque (ou Ktovonoyo « langue des livres »).— (Jean Sibille, Le touroyo, sorosoro.org, 2011)
Des rives du Khabour à Hassaké, de Kamishli à Beyrouth, et de Beyrouth à Lyon, l’écho des parlers soureth et touroyo continuent à résonner de façon agréable dans mes oreilles.— (Joseph Yacoub, Qui s’en souviendra ?, Éditions du Cerf, Paris, 2014)
À Beyrouth, il n’est pas rare d’entendre le touroyo, le dialecte de Tour-Abdin, dans les boulangeries et les épiceries du quartier de la capitale dit syriaque.— (Fady Noun, Pour (re)découvrir plus de 2 000 ans d’histoire et de culture syriaques, lorientlejour.com, 18 décembre 2017)